A l'issue des élections européennes du 26 mai, la liste "envie d'Europe écologique et sociale", soutenue par le Parti socialiste, obtient 6,19 % des suffrages (pour 1403170 voix) et 5 élus au parlement européen (Raphaël GLUCKSMANN, Sylvie GUILLAUME, Eric ANTOINE, Aurore LALUCQ, Pierre LARROUTUROU) qui viendront renforcer les rangs de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S et D). Bien qu'en recul, celle-ci demeurera le deuxième groupe de députés européens avec 150 sièges environ. A noter qu'une sixième élue siègera (Nora MEBAREK) une fois que le Royaume-Uni aura acté son départ de l'Union Européenne.
Ce scrutin livre plusieurs enseignements :
- une participation supérieure aux scrutins précédents (plus de 50 % de votants) ce qui constitue une bonne surprise pour nos démocraties européennes souvent considérées comme "en crise"
- le problème du morcellement des listes de gauche. Rappelons que le Premier secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Faure, a tout tenté pour surmonter ces divisions
- seul un rassemblement de la gauche réformiste et des écologistes peut présenter une alternative à la droite et à l'extrême-droite
- la combativité des militants du Parti socialiste très présents sur le terrain et qui ont contribué à un score certes décevant mais supérieur à celui que prédisaient les sondages.
"Retrouver le goût du combat, c'était l'un des enjeux de cette campagne, un enjeu relevé par nos responsables locaux, nos militants, je voulais les en remercier" ainsi s'est exprimé Olivier Faure sur son compte twitter.
Schéma extrait de la Nouvelle République (27 mai 2019)