· 

Les élus du groupe socialiste au Conseil municipal du lundi 10 décembre 2018

Lundi 10 décembre, s'est tenu le dernier Conseil municipal de l'année. 

 

A cette occasion, nous avons interrogé Monsieur le maire sur les conditions de mise à disposition de locaux à la mairie pour le député LR. Il nous a été répondu qu'une convention a été signée en octobre 2018 et qu'elle chiffre le coût des dépenses occasionnées à la charge de la collectivité conformément à l'avis du déontologue de l'Assemblée nationale (deuxième décision du maire, 29 octobre 2018). Nous prenons acte de cette volonté de transparence même si nous pouvons nous étonner que la rédaction du document ait pris 18 mois.  

 

Nous avons voté pour le versement d'acomptes, préalables au vote du budget primitif 2019, aux associations (délibération n°4).

Nous nous sommes abstenus face à la volonté du maire de porter de 5 à 12 le nombre de dimanches dérogatoires au repos dominical pour l'année 2019 en nous interrogeant sur les modalités de la concertation avec les commerçants (délibération n°14).

Nous avons voté pour la demande de subvention auprès de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie dans le cadre de l'appel à projet "vélos et territoires" tout en regrettant la frilosité de la municipalité concernant le développement de pistes cyclables sur la commune (délibération n°32). 

Nous avons voté pour la sollicitation des financements correspondant aux Fonds d'Intervention pour les Services, l'Artisanat et le Commerce (délibération n°34).

 

En fin de réunion, les événements de la semaine précédente ont été abordés. Après la mise au point du maire, en tant qu'élus d'opposition et représentants du Parti Socialiste, nous avons pris la parole pour :

 

- en appeler au calme et au rétablissement de l'ordre et de la paix dans les rues de notre commune et de notre pays, exigence que le Parti Socialiste a officiellement présentée au Président de la République dans une lettre du 2 décembre 2018

- condamner avec fermeté toutes les formes de violence et les actes inadmissibles qui ont été commis (bombonnes de gaz jetées dans des bennes à ordures qui auraient pu flamber, agression d'une femmes seule, véhicules incendiés, … ). Aucune revendication ne justifie un tel comportement.

nous en remettre aux conclusions de l'enquête menée par les autorités compétentes concernant les modalités de l'interpellation des 149 jeunes (chiffre donné par le maire), parmi lesquels se trouvent des lycéens mais aussi des casseurs qui ont eu un comportement d'une sauvagerie incroyable. Nous souhaitons que la lumière soit faite sur ces événements. Une fois que l'attention médiatique sera retombée, nous serons attentifs aux suites qui seront données à cet épisode regrettable.

- demander au maire de participer à l'ouverture d'espaces de dialogue pour surmonter cette crise et faire de la mairie un lieu de médiation démocratique.