Inauguré en 1997, l'hôpital de Mantes est un lieu important pour la santé des populations du Mantois. Or, les motifs d'inquiétude ne manquent pas :
- le nombre de lits (500 aujourd'hui, après une diminution de 109) et de personnel (moins 250 personnes ces dernières années) est en baisse
- une gestion budgétaire discutable provoquera un déficit annuel de 2 à 3 millions d'euros fin 2018, la dette atteignant 20 millions d'euros
- un manque de postes de médecins (une vingtaine dans les urgences, les services de chirurgie et de cardiologie) et des recrutements compliqués
- des conditions de travail difficiles, notamment pour les personnels qui accumulent des heures supplémentaires (90000 heures non payées soit l'équivalent de 60 postes), et un recours excessif aux contractuels
- une organisation rationalisée, qui privilégie les grosses structures et remet en cause les services de santé de proximité depuis la loi HPST votée en 2009
- des craintes pour l'avenir de certains services (cardiologie, pneumologie, urgences). L'Unité de Soins Intensifs en Cardiologie (USIC) a été provisoirement fermée en juin 2018. La coronarographie a, quant à elle, été définitivement fermée en 2010 malgré une intense mobilisation citoyenne.
Les socialistes du Mantois, lucides quant à cette situation, tiennent à rappeler leur attachement au service public hospitalier et resteront vigilants pour que l'hôpital de Mantes continue à permettre l'accès de toutes les populations du territoire à une offre de soin de qualité.